30 Août 2011
Pas de recette dans ce billet, mais juste une petite pause dominicale que j'ai envie de partager avec vous.
Cette année, les arbres fruitiers sont bien chargés et les pommiers nous promettent une belle cuvée de jus de pomme maison.
Comme le veut la tradition familiale, nous avons passé un dimanche à presser le précieux nectar provenant des pommes du jardin. Ceci dans le pressoir familial centenaire, précieusement entretenu par les générations successives.
Je revois mon grand père et ses casiers à bouteilles transportant le jus de ses pommiers, il ne buvait que cela.
Nous, on en buvait tellement aussi que nous n'en apprécions même plus la saveur lorsque nous étions enfants. Ce n'est que bien des années plus tard que j'ai pu déguster avec plaisir le jus des pommes du verger de mes ancêtres.
Approchez vous, et commençons la visite...
Tout d'abord, les "presseurs" s'offrent un repas champêtre sous les arbres du jardin, chacun apportant sa participation gourmande.
Ensuite on prépare le matériel et la matière première :
Le pressoir : antique, chargé de souvenirs
entrez donc....
Voyez le broyeur, motorisé mais nécéssitant un peu d'huile de coude pour l'aider dans son oeuvre et le pressoir centenaire, pouvant contenir jusqu'à 150 kg de pommes maintenant la matière premiere : les pommes du verger que nous allons ramasser, laver, couper, débarrasser de leurs petits habitants gourmands
et puis le travail de presse commence : on passe les pommes dans le broyeur Une fois broyées, elles sont déposées dans le pressoir et le jus commence à couler....
on prend des bouteilles vides bien propres et on les remplit
le filet est bien mince tout d'abord, puis le jus coule abondamment, et chacun vient mettre son verre sous la cascade pour découvrir la "cuvée 2011".
Cette année, le jus est bien sucré, on se régale.
Et c'est tout !
Le jus extrait est à consommer rapidement, car contrairement à mon grand père, nous ne le stérilisons pas. J'en ai mis quelques bouteilles au congélateur pour pouvoir consommer du jus frais durant les prochaines semaines.
L'intérieur de la cabane où l'on presse le jus : à droite le broyeur, au milieu le pressoir et à gauche en bleu le chaudron pour stériliser les bouteilles.
Ce jour là, 45 litres de jus sont sortis du pressoir, nous ne l'avions pas rempli complètement.
Mon grand père réalisait une seconde "pressée" apres une nuit de repos, afin de ne rien gâcher. Nous nous sommes contentés d'une seule pressée, c'était déjà bien assez !
Je referme tout doucement les portes du jardin, à bientôt....